Depuis plusieurs années, la réglementation thermique en France a évolué pour répondre aux enjeux environnementaux et énergétiques. La RT2012 a été une étape majeure, mais la RE2020 pousse encore plus loin les standards. Dans cet article, nous analyserons en détail ce qui doit réellement être amélioré pour une rénovation efficace et durable.
Une transition progressive vers une meilleure performance énergétique
La RT2012, mise en place en 2013, a instauré des exigences strictes concernant la performance énergétique des bâtiments neufs, notamment via une consommation maximale d’énergie primaire de 50 kWh/m²/an. Cependant, cette norme, bien qu’efficace pour réduire la consommation, présente des limites en termes de confort et de durabilité à long terme.
La RE2020, qui a remplacé la RT2012 à partir de 2020, marque une évolution significative, intégrant davantage de critères liés à la *bâtiment durable* : réduction de l’empreinte carbone, meilleure isolation, intégration des énergies renouvelables, etc. Mais, malgré ces avancées, certains points restent perfectibles pour réellement améliorer la performance globale des constructions.
Les aspects à améliorer pour une réglementation plus efficace
Alors que la RE2020 vise à réduire l’empreinte carbone des bâtiments neufs, plusieurs éléments nécessitent une attention particulière pour optimiser ses bénéfices :
- La prise en compte du cycle de vie complet : il ne suffit pas d’améliorer l’isolation ou d’intégrer des énergies renouvelables, il faut aussi considérer l’impact environnemental de la fabrication, de la maintenance et de la fin de vie des matériaux utilisés.
- Le confort thermique et la “facture énergétique” : la réglementation doit aller au-delà des simples chiffres de consommation pour assurer un confort optimal, notamment dans les zones à forte inertie thermique ou avec des grandes variations de température.
- Les innovations technologiques : la mise en œuvre d’outils connectés (domotique, gestion énergétique intelligente) pourrait jouer un rôle encore plus important pour optimiser la consommation et anticiper les besoins énergétiques, mais leur intégration reste encore limitée dans la réglementation actuelle.
En résumé, la RE2020 possède des objectifs ambitieux, mais sa réussite dépendra d’une application concrète, de la prise en compte des cycles de vie, et de l’adoption de nouvelles technologies. La mise en œuvre doit également s’accompagner d’un accompagnement renforcé pour les acteurs de la construction.
En conclusion, si la RE2020 représente une avancée importante par rapport à la RT2012, il est essentiel de continuer à améliorer certains aspects pour atteindre des bâtiments réellement durables et confortables. La réussite passe par une approche intégrée, combinant réglementation, innovations technologiques et prise en compte du cycle de vie, afin de construire un avenir plus écologique et plus efficace énergétiquement.
